La mort de Voklaren.

La disparition.

Je me tenais là, face a lui, comme submerger par son dernier regard, comme si tout ce qu’il me raconter été faux. Non, il ne pouvait partir dans une tel horreur, il ne pouvait pas me laissée seule dans cette cité si dangereuse, il ne pouvait pas, tout simplement. Je le regardais, dans les yeux, impuissante face a son désir de combattre, face a l’égo surdimensionné qu’avait cet homme. Je l’aimais, c’était d’ailleurs le premier a qui mon amour été dévoilé. Mes yeux se mirent à se faire submerger par des larmes puériles, innocente, comme si jusqu’ici, le monde que je m’étais construit avec lui venait de s’effacer en quelques moments. Il me lâcha, et, sans se retourner, partit vers les gardes, prêt à croiser le fer avec qui conque se mettra en travers de son chemin. Dans un élan de peur, je lui dis pour l’unique et dernière fois…« Je t’aime ! »
Il se retourna vers moi, s’avança, et me chuchota à l’oreille « moi aussi ». C’est a se moment précis que je compris, désespérément, que j’allais surement le perdre, il me tendit la clef de chez lui, ainsi que son casque préférer, comme s’il me disait concrètement, « Je vais mourir, je te lègue tout. »
Il se retourna, sans doute un sourire d’excitation aux lèvres, et couru rejoindre les gardes, prêt à faire face a la mort. La grille se levis lentement, et redescendit tout aussi vite sur sa vie, sur ses ami, et sur son seul amour. Je me retournai, face a la comtesse de Miramond, les yeux remplie de larmes, elle me regarda, comme si elle aussi, elle comprenait, elle s’avança, gracieusement, la tête haute, et me pris dans ses bras. Sa main rassurante sur ma tête et son coup placer dans le creux du miens m’induisit en sentiment de protection, et la, face aux encouragements des citoyens vis-à-vis de leur suicide, je m’écroulai, dans ses bras fatigués et frêle, je m’écroulai, triste, apeurée, prête a ne plus vivre.
Elle me prit la main, rassurante et pleine de protection vers la salle de repos de Priam. Les escaliers semblaient plus grand et plus long que d’habitude, j’étais las, et je voulais simplement me réveiller de se rêve, que dis-je, de se cauchemar qu’était devenue ma vie durant cette nuit, si longue et si affreuse. Madame frappa à la porte, l’Elfe présente nous fit entrées, la comtesse et moi. Je m’asseyais comme une loque sur la chaise, posant le casque a côté de moi, le regard béant, détaché du monde aux alentours, la tête lourde. Priam et la Comtesse parlaient, surement de moi, mais je ne comprenais pas, j’étais trop déconnectée. Je plaçai ma tête dans mes mains et mes larmes coulèrent par flot, je ne contrôlée rien.
« Vous allez bien, Priam ? »
Dans cette phrase, je me suis rendue compte de mon égoïsme, je leva la tête, les yeux remplie de larmes et de tristesse, les pupilles rouges je fixa Priam, et je lâcha alors :
« Oui… Vous allez-bien ? »
Les deux me regardèrent avec interrogation, la main de la Comtesse se plaça sur mon épaule, et je sentis, cette vague d’espoir monter en moi. Je repris confiance, et, fini par sortir, après la multitude d’interrogation du regard de Priam envers Madame « Vous pouvez en parler. », mais bien vite, lorsque le sujet fut relaté, je repris conscience de la situation, il été perdu. Je me mis à chercher dans une de mes poche quelque chose, et je trouvai, malencontreusement cette clef, qu’était la clef qui fini par me seller ma vie.
Les quelques rayons de soleils qui passaient a travers les quelques trous de la porte usée vinrent nous appeler a sortir. La comtesse me pris rapidement par la main, et nous descendirent les escaliers quatre à quatre, impatiente de voir mon nouvel être cher revenir glorieux du dédale, mais il n’en fut rien. Nous nous trouvions devant la porte, elle se lever, lentement et faisait place aux visages détruit et lacérés par les créatures effroyables qu’avait les nouveaux venus. Mon sourire se perdit peu à peu lorsque je ne trouvai pas du regard mon bien aimé, mon visage se ternit, je baisser le regard, regardant le sol, poussiéreux et particulièrement remuée par les femmes serrant leurs amours dans leurs bras. Une larme coula, la comtesse serra ma main de plus belle, visiblement aussi inquiète que moi, et je compris, après plusieurs minutes, ou heures, je ne sais plus, ou je ne veux plus me rappeler, je me tourna, retira ma main violemment de celle de la comtesse, et partit, le plus vite possible en direction de la maison, et je hurlai, tout se que je pouvais, je hurlai sur le chemin et je me plaça dans mon lit, les larmes coulèrent de plus en plus..
« Pitié, pas lui, non, pitié… Je vais devenir folle »
Et la douce voix de la madame de Miramond vient m’interpeller, elle était toujours aussi calme, toujours aussi sure d’elle, elle me prit la main, me rassura, m’aida, et fini par éteindre la bougie, et me laissant avec mes démons, dans mes rêves et mes cauchemars plus atroce les uns que les autres.